dimanche 7 décembre 2014

La Top chronique de Juliette - TOP 4 des mecs que je ne veux plus dans ma vie

by Marine
Aujourd'hui pour le plaisir des petits et des grands, retour de la Top chronique. Cette fois, Juliette s'attaque à quatre espèces de damoiseaux que vous aurez toutes les chances de rencontrer à Berlin (et ailleurs, se plaint-on dans l'oreillette). Ladies, si vous vous reconnaissez dans ce joli bestiaire, souvenez vous que comme le rappelle la mention cinématographique: "toute ressemblance avec des personnes existantes est ABSOLUMENT fortuite". Enjoie.

1. Le faux ami.
Comment le reconnaître ? Le faux ami se prétend, comme son nom l’indique, votre ami. Il vous invite à ses fêtes, vous présente à ses cercles, pense à vous dans les moments difficiles, envoie des messages de bon rétablissement voire d’encouragement. L’ami idéal somme toute.
Pourquoi l’éviter ? Car sous l’ami se cache l’amant potentiel, tapis dans sa tanière il attend, patient, de vous tenir entre ses griffes. Vous lui confiez vos peines de cœur ? Vos problèmes à trouver en l’homme une simple oreille attentive et non une bête à poil pour partager le lit ? Il acquiesce, approuve, s’indigne avec vous mais pendant que vous déblatérez sur Jonathan et David qui se sont fait des films alors que « pourtant j’étais claire dès le début », le faux ami a sorti son stylo pour rayer les noms de sa liste et ricane en pensant bien qu’à la fin, il ne restera plus que lui. L’homme de confiance, il sera votre Ross vous serez sa Rachel, la meilleure amitié, solide base d’un couple pour l’éternité.
Comment le gérer ? Arriver à placer de manière claire, directe, et surtout sobre que « on est bien d’accord qu’il ne se passera jamais rien entre nous », et couper les ponts au moindre signe de jalousie mal placée ou d’engueulade sans fondement.
Et si je tente quand même ? Préparez-vous à subir le courroux de l’homme qui, frustré, déçu de vous avoir attendu pendant des mois voire des années, vous mettra sur la gueule tous ses malheurs, vous rendant responsable de sa vie de merde, estimant que vous êtes la pire des connes de n’avoir pas vu en lui le true love et d’être allée vous foutre dans les bras d’un énième crétin sans cervelle. Bref, activez la fonction blocage sur votre téléphone.


2. L’allumeur
Comment le reconnaître ? Regard de braise, geste délicat, il vous tient la porte, vous invite au restaurant en payant directement au bar sous prétexte d’aller aux toilettes, vous présente ses amis et vous parle voyages et avenir.
Pourquoi l’éviter ? Parce qu’à moins d’être une joueuse invétérée (et je vous conseille de vous faire soigner), vous n’avez pas envie de parier à 1 contre 12000 qu’il craquera pour vous et seulement pour vous. Non, l’allumeur prend son plaisir dans le challenge, le défi. Plus vous apparaissez belle, indépendante, forte et intelligente, plus il aura envie de vous avoir dans ses filets. Ce que vous prenez pour un coup de foudre n’est que l’expression de son désir de possession.
Comment le gérer ? L’oublier. Faire la liste de ses défauts : alcoolique ? Drogué ? Amis avec des crétins finis ? Bobos abrutis ? NON cet homme n’est pas pour vous. NON vous ne passerez pas au-dessus de ses défauts. Et NON vous n’arriverez pas à vous satisfaire d’un plan cul voire d’une relation « on verra bien comment ça évolue ». Faites vous des post-it et collez-les sur le miroir de la salle de bain, sur la boîte à sous-vêtements Aubade, et au dos de votre téléphone.
Et si je tente quand même ? Vous allez sourire béatement après deux dates puis fixer votre téléphone comme une lycéenne des jours durant. Vous torturer avec des questions du type « pourquoi il n’appelle pas alors qu’il a dit qu’il appellerait », « si je l’appelle est-ce que ça sonne désespérée » ponctuées de « mais pourtant il a dit qu’il y avait clairement une connexion entre nous ! ». Vous finirez par guetter toutes les soirées où il pourrait potentiellement se montrer, finir par le trouver, vous ridiculiser davantage et repartir sur une semaine à fixer le téléphone. 


3. L’illusionniste :
Comment le reconnaître ? Il est l’incarnation même de l’homme torturé qui vous fait fantasmer la nuit. La passion rêvée. Exemple : vous le rencontrez en soirée, il a l’air mystérieux, le tee-shirt noir abîmé, fume des clopes roulées, a plein de potes sexys et vous lance des regards appuyés.
Pourquoi l’éviter ? Parce qu’il n’est qu’une image, une projection, l’homme devant vous n’existe pas. En fait Jan le Berlinois mystérieux s’appelle Pascal, Français de Perpignan, travaille dans un call center, était en club pour la deuxième fois seulement et ses yeux rouges n’étaient que le reflet d’une allergie au pollen printanier. Adorable, il vous proposera de venir boire un club mate sur son balcon et vous présentera ses parents sur skype après une nuit de sexe moyen.
Comment le gérer ? Un date, deux éventuellement, mais être claire immédiatement. La connexion n’a pas eu lieu, pas de chimie, navrée, bonne soirée. Pas d’amitié, pas de revoyure, aucun intérêt, Pascal n’est pas celui que vous pensiez, pas la peine de lui laisser une porte ouverte, ne soyez pas cruelle, enfin !
Et si je tente quand même ? Oui les périodes d’abstinence sont parfois difficiles mais souvenez-vous qu’une nuit de sexe moyen avec Pascal l’allergique de Perpignan ne vaudra jamais 5 minutes de plaisir avec votre vibro pieuvre entre deux shampoings. Oui mais il avait des beaux yeux… Et c’est bon signe qu’il soit proche de sa famille… Non ? NON. Si on en est à se trouver des excuses pour coucher, autant choisir Hannes le camé du Renate, au moins il ne rappellera pas après au moment des regrets.



4. Le trentenaire entre deux chaises
Comment le reconnaître ? Facile, il représente un homme sur deux à Berlin. Grand, ni beau gosse, ni quelconque, un coté cool sans prise de tête qui fait son charme, le trentenaire entre deux chaises a connu une adolescence difficile jonchée de problèmes familiaux, passé le début de sa vingtaine à se droguer en clubs avec les potes, s’est mis en couple vers 25 ans et a calmé sa consommation. Puis il s’est fait largué et se retrouve seul, en manque, et de la drogue, et de sa maman, l’anniversaire est le coup de trop, c’est la déprime, où est l’alcool. Résultat, il a entre 29 et 37 ans, célibataire, entouré d’une jolie bande de potes avec qui il boit et fume des joints régulièrement, et prend de la coke une fois par an, au mariage de celui qui a enfin choisi sa chaise.
Pourquoi l’éviter ? Parce qu’il est paumé. Ne sait absolument pas ce qu’il veut. Conscient qu’à son âge il faudrait se poser, il prétend chercher quelque chose de sérieux, mais loin d’avoir réglé ses mum issues, il est incapable d’envisager un présent à deux. Sans cesse balancé entre un futur rêvé et un passé torturé, il n’est jamais capable d’être dans l’instant présent.
Comment le gérer ? Tâter le terrain. Si vous eu l’impression de le reconnaître dans la partie « comment le reconnaître », posez les bonnes questions et obtenez les bonnes réponses : il s’entend bien avec maman ? Ses potes sont également célibataires et ne mettent pas de pression ? Il a un boulot stable et n’a pour l’instant aucune envie d’enfants ? Çà peut le faire. Sinon : fuyez sous peine de voir votre petit cœur brisé.
Et si je tente quand même ? Deux possibilités. Un, vous partagez totalement l’idée d’un « je suis bien avec toi, ne nous prenons pas la tête et voyons où ça nous mène », à quoi il répondra « justement, je réalise que j’aimerais avoir des enfant dans deux ou trois ans, et tu n’es clairement pas prête pour ça je me trompe ? ». Deux, vous partagez totalement l’idée d’un engagement, de fonder une famille dans les 3-5 ans si tout se passe bien, à quoi il répondra « justement, j’ai 33 ans, je ne peux pas plus me permettre de me tromper, restons un couple libre, au cas où je trouve mon âme sœur ailleurs ». Bref, you’re screwed.

by Juliette
dessin by Marine

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1 commentaire:

  1. Mais alors il reste quel genre de mec à ne pas éviter?? :) (P.S. J'ai adoré ton post!)

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